Le retour à la vie parisienne
Et voilà : retour au point de départ. Même ville, même gens et même job. Un peu comme si je n'étais pas partie. Sauf que cette fois-ci, le dépaysement du retour a été un peu moins violent que la dernière fois : on décroche moins de son quotidien après trois mois qu'après un an.
Tout le monde était bien content de me revoir au boulot. Parceque je suis sympa, bien sûr, mais surtout parce que depuis que ma collègue qui faisait l'après-midi s'est barrée définitivement pour aller tenter sa chance en Irlande, ils ne tournaient qu'avec des remplaçantes sur le poste et ça, ça ne les rassurait pas du tout. Surtout en ayant Gourdichette pour faire le matin. Surtout que, même en ayant prévenu trois mois à l'avance afin que le cher prestataire de service qui m'emploie trouve une remplaçante que je puisse former correctement... et bien je n'avais formé personne en partant et je ne savais même pas qui allait me remplacer. Résultat : ma collègue s'est tapée le boulot de deux personnes le temps qu'elle forme ma remplaçante sur le tas. La remplaçante s'est tapée le boulot de deux quand ma collègue est partie car elle devait bosser avec Gourdichette (qui compte pour presque zéro) et à mon retour lundi je me suis tapée une tonne de boulot qu'on m'avait laissé genre "oh ben Yumi elle sait faire". En gros : notes de frais pendant une semaine entière parceque ni Gourdichette, ni la remplaçante ne savent se servir d'Excel. Donc notes de frais de John Doe et en plus notes de frais de mon nouveau boss car John Doe est retourné chez les Yankees. Deadline : clôture de l'année fiscale aujourd'hui même donc tout devait être fini vendredi matin. Que du bonheur. Welcome back !
A part ça, la grande quête de l'appartement divin est lancée de mon côté aussi. Recherche 2 pièces, 40m², cusine équipée, clair et calme pour 850 euros par mois environ. Petite annonce fourbe s'abstenir.
Non parceque quand vous lisez : beau deux pièces, 42m² sur petite cour calme... avec photo à l'appui : cuisine américaine, poutres apparentes au plafond et 780 euros de loyer, vous vous dites : ahaaaa ! Pas mal. Mais quand vous visitez, effectivement il est sur une petite cour calme : l'appart est au niveau -1 (mais ce n'est pas une cave) et donne sur une cour de 3 m sur 2. Cour intérieure avec 5 étages d'immeuble au-dessus de vous sur les 4 côtés : en plein midi, ciel bleu intégral, il fait aussi sombre que pour un crépuscule hivernal genre ciel gris et bas à 17h en plein mois de décembre à Dunkerque. C'est calme, c'est sûr... l'annonce ne mentait pas...
La qête continue... qui trouvera en premier, le Wiz ou la Yumi ? la suite au prochain épisode. en attendant, je continuerai à vous raconter des choses sur le Japon car je n'ai pas encore tout dit, malgré mon retour.