Dimanche matin, c'est guinguette !
Quand je parlais de fête à la con l'autre jour, c'étais bien en rapport avec mes voisins à la con. Et bien figurez-vous que j'ai aussi des non-voisins à la con.
Ce matin, dimanche, 8h20 : perceuse (ou bruit affilié).
Je me retourne dans le lit en maugréant, "putain quel est le con qui... ?" en me disant qu'en général, la perceuse ça ne dure pas. Mais là, ça dure. Au bout d'un bon quart d'heure, il ne me reste qu'une chose à faire : m'habiller à la hâte et partir à la recherche de l'abruti de service, dans tout l'immeuble. Visiblement ça vient d'en-dessous. Je pars donc du 6ème, je descends un étage... visiblement ça vient d'en-dessous, je redescends un étage... ça vient encore d'en-dessous, encore un étage... encore en-dessous, etc. Finalement me voilà arrivée au 1er et le bruit vient de là, je repère la porte et ce n'est pas une perceuse, oh que non. Si je me fie à mes connaissances générales en bricolage, c'est une scie à découper le carrelage. J'attends que le bruit se calme entre deux découpages pour frapper. Pas de réponse, ça découpe. Je refrappe quand le bruit se calme. Au bout de 4 fois la porte à côté s'ouvre, c'est sa voisine directe. Je m'excuse en lui demandant si je ne l'ai pas réveillée en frappant (tambourinant en fait) à la porte de son voisin (réflexe de politesse, il est EVIDENT que ce n'est pas moi qui l'aie réveillée...). Elle me dit que non que c'est le bruit (mais je note qu'aucun des voisins du 1er n'est allé se plaindre...moi il m'a réveillée avec son bruit et j'habite 5 étages plus haut. Les gens ne se plaignent pas, ils subissent, c'est hallucinant !). Bref, je tape et retape jusqu'à ce que finalement le mec se décide à arrêter sa machine et ouvre la porte.
Et là, il s'est pris le savon de sa vie. Ni bonjour (ni au revoir d'ailleurs, je n'allais pas lui faire de politesses), il se prend d'entrée un "ça, va ? Vous êtes tranquille ? Vous auriez dû commencer à 6h ce matin, ça aurait été encore mieux...etc."
Bref, il ne sait plus où se foutre. Seule phrase de défense : "mais ça ne va durer qu'aujourd'hui...". Il aurait mieux fait de se taire...
Problème réglé, il n'a pas recommencé et ne recommencera pas de la journée (et plus jamais le dimanche à mon avis vu ce qu'il s'est pris. Franchement, j'avais l'impression d'être la maman disputant son gosse). Mais le mal est fait, une bonne moitié de l'immeuble réveillée à 8h20 ce dimanche. Et uniquement la nana du 6è pour se plaindre...