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Yumi Academy
28 novembre 2004

Et si c'était vrai ?

Une partie de volley-ball, un soir, à la lueur des projecteurs. C'est un tournois amical, dans mon village, sur le terrain de foot. La pelouse du stade a été divisée en plusieurs terrains. Je me demande bien ce que je fais là : mon équipe est composée de greluches qui ne savent même pas faire une réception correcte, arrogantes et méprisantes, elles me regardent comme la dernière des larves quand je fais un commentaire. Impossible de faire du jeu et de toute façon, elles ne me passent jamais la balle. Adieu mes smaches dévastateurs. D'autant plus qu'en face, c'est une équipe de solides gaillards qu'on pourrait rebaptiser "plus vite, plus haut, plus fort".

Match terminé, défaite et quolibets de mes partenaires digérés, je prends une chaise et des cacahuètes grillée. je regarde les matches suivant, entourée de mes adversaires. On papote. Ils sont sympa ces gars, ils savent ce que je vaux si on me donne la balle. Surtout celui à ma droite, qui parle avec un accent américain et qui ne maîtrise pas encore bien  notre langue. Il ressemble un peu à Hugh Jackman d'ailleurs, c'est marrant. Douce soirée d'été. Sur ma gauche, au loin, les voitures s'entrecroisent sur les ponts et échangeurs d'autoroute, comme des rubans de lumière. Mon attention est attirée par une colonne de fumée qui tombe du ciel : un boeing 747 est en train de descendre en vrille (et en feu) au-dessus de l'autoroute.

J'attrappe Hugh Jackman par le bras et pointe le miens vers la catastrophe qui s'annonce :

-"Look ! A plane is about to crash over there !!!!"

L'avion s'écrase derrière les arbres dans une gerbe de flammes et d'étincelles, le pont d'autoroute s'écroule, en emporant les différents échangeurs sur son passge. Le chaos. Une onde de choc gigantesque se dirige vers nous, le cataclysme se rapporche. Je fuis. Tremblement de terre, bruit assourdissant, poussière, le sol se soulève, cris.

 

Les Ténèbres. Je me relève difficilement, entière avec juste quelques égratignures. Il semble que j'ais aterri dans un ensemble de galeries souterraines. Impossible de remonter vers la surface, tout est bloqué. Je pars donc en exploration, croise des gens blessés, des rescapés ahuris et gémissants. Des carcasses de voitures obstruent le chemin ça et là. Je débouche bientôt dans une salle où sont réunis des gens. Des enfants pour la plupart. Quelques adultes, que je reconnais s'occupent d'eux, cherchent parmi les débris des vivres. Il semble y en avoir un certain nombre. Je poursuis ma route.

En passant devant une galerie effondrée, j'entends des gémissements. Je me penche, rampe parmis les décombre. C'est l'une de mes chères coéquipières volleyeuses. Elle gis là, les deux pieds arrachés, les yeux hagards, le crâne presque décharné. Presque un squelette. Je la tire vers la galerie, trouve une planche où l'allonger en lui recommandant de ne pas bouger le cou, ce qu'elle n'arrête pas de faire. Je traîne la planche difficilement jusqu'à la salle précédente, la salle aux enfants. Je demande de l'aide, pour soulever la planche sur une table, soigner la jeune fille. Une femme vient m'aider, elle soulève la planche mais n'est pas très concentrée sur ce qu'elle fait. Elle regarde ailleurs, parle avec des passants. je la met en garde : elle va tout faire tomber ! Elle fait tout tomber. La jeune fille sans pieds heurte le sol et son corps se disloque en une centaine d'os secs, désolidarisés. Sans vie. La femme hausse les épaules sous mes remontrances et se désintéresse totalement du sujet.

 

Soudain, des cris parviennent d'une galerie. je vois déboucher en courant un jeune homme, je le connais. Il crie qu'il y a un fou avec des explosifs qui se dirige par ici. Il faut tous nous sauver. ce que nous faisons, les enfants d'abord, dans la galeirs opposée. Nous croisons d'autres personnes allant dans le sens inverse, des bâtons de dynamite dans les mains. Ils nous crient de fuir. Des alliés ? Y aurait-il une guerre à l'oeuvre dans ces tunnels ? Soudain, nous tombons nez à nez avec l'un de ces fous, explosifs en main. Nous d'un côté avec les "alliés", l'autre en face. Des bombes partout. Mon compagnon et moi nous glissons dans une infractuosité de la paroi du tunnel. il m'explique que c'est à cause de l'invasion de ces maudits aliens, de gros insectes, qui ravagent et détruisent la planète. ils absorbent tout, mangent tout, détruisent tout. Puis s'en vont. Ce sont eux qui ont déclenché le cataclysme. La Résistance s'est organisée, dans ces tunnels.

Un cri me tire de mes réflexion. le fou a balancé sa bombe, je me recroqueville autant que possible, l'explosion me projette contre la paroi, qui cède. Toussant, les yeux plein de poussière, je me retrouve dans une immense grotte. De gigantesques locomotives tirent des lignes interminables de wagons rouges et noirs aux lignes futuristes. Un innonmbrable enchevêtrement de lignes ferrovières tapisse le sol. La gare centrale. Les enfants qui avaient fui sont là aussi. Nous nous dirigeons vers la paroi opposée : qui dit gare, dit quai puis passerelle, escalier, surface, sortie. Alors que nous nous rapprochons de l'escalier salvateur au ralenti, une musique retenti, musique d'espoir. The Magic of the Wizard's Dream en chinois. La caméra continue d'avancer vers la sortie, la musique s'emplifie.

Générique de fin sur l'écran géant qui pend du plafond de la gare. Je me retourne, une très belle femme, en uniforme de l'armée chinoise écoute la chanson au garde à vous. Elle pleure.

 

Pas étonnant que je me sois levée avec un mal de tête ce matin....avec un rêve pareil.....

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